MàJ au 31 mai 2017: cet article a été publié après mon séjour dans les Cyclades de Mai/Juin 2016. Noter toutefois que j’y suis retourné en mai 2017 (retour en Cycladie) comme cela est indiqué dans l’onglet MareNostrum.
Un double saut en avion (via Athènes) et me voici passé en quelques heures de Malte à la première de « mes » Cyclades : Paros.
Je dois dire que, me posant la question du choix des quelques îles à faire parmi des dizaines, j’avais – 2 ans avant MareNostrum – listé sur Excel les îles grecques par groupes géographiques et en colonnes les familles de caractéristiques à relever (belles plages, bcp de choses à voir, randos possibles, trop touristiques etc.) tout en établissant des dialogues avec des sachants sur les forums de voyages. Tout çà de manière à choisir les plus prometteuses selon mes critères.
Et c’est ainsi que sont « sorties » : Paros, Naxos, Milos et Santorin. La Crète ensuite mais hors concours si je puis dire.
Donc, d’abord
> Paros :
J’avais trouvé pour 4 nuits via Airbnb un studio nickel à Parasporos dans un environnement de culture de vignes et d’oliviers à 6mn à pied d’une très jolie plage peu fréquentée disposant tout de même d’un restaurant de plage et de quelques paillotes. Un double petit paradis que je recommande pour Paros car c’est à 20mn à pied du débarcadère de Parikia.
Le Kastro de Parikia (Paros)
De là, on est en 20mn de scooter ou de quad de Naoussia, ce petit St Tropez du nord de l’île qu’il ne faut pas rater de visiter au fond d’une baie très protégée : port de pêche et de plaisance, nombreux restaurants tout autour, petit église blanche et bleue etc. Beaucoup de charme… hors saison.
Naoussia (Paros)
Le GDR vantait les plages de l’île. Je dirais oui, mais avec des défauts : soit une bande de galets à l’entrée dans l’eau, soit une mauvaise exposition aux vents, soit devoir marcher 100m avec de l’eau à la cheville avant qu’elle n’atteigne la taille, soit du sable pas très beau ni très propre etc. Donc pour les plages, je dirais : Paros = 13/20.
Très jolie (et déserte) plage près de mon studio à Paros
A partir de Paros, je me suis déplacé d’île en île en catamarans rapides et c’est très étonnant de voir défiler le paysage des cyclades à partir de ces engins. Et je suis passé sur l’île voisine de
> Naxos :
La petite ville de Chora se caractérise par un Kastro dominant le port et par ce qu’il reste d’un temple d’Apollon inachevé sur l’îlot de Palatia (relié à la terre par une chaussée), c’est à dire un portique en marbre blanc qui fait un peu trop rénové. Rendez-vous des amoureux au soleil couchant.
Le portique d’Apollon (Chora, Naxos)
Chora (vue du portique), Naxos
Coucher du soleil à Plaka (Naxos)
Côté plage, l’île en comporte beaucoup, des grandes et magnifiques, surtout entre Agia Ana et Mikri Vigla. Mais le « spot » parfait, c’est Petrino Beach (piste côtière après Plaka) : eau translucide et turquoise à perte de vue vers le large, très beau sable, quelques dunes à l’arrière protégeant de la piste, 10 paillotes pas plus (fin mai en tout cas), pas un chat et le restaurant Petrino absolument parfait à tout point de vue (personnel extrêmement aimable et professionnel, plats grecs et poissons frais au top).
Petrino Beach (Entre Agia Anna et Plaka, Naxos), plage de carte postale.
Quelques petits hôtels autour de ce spot, ainsi qu’à Agia Anna.
Je reviendrai ici, c’est sûr.
Comme toujours, j’ai loué un scooter pour me déplacer. J’y ai passé 3 nuits et je serais bien resté plus longtemps.
Mais il me fallait poursuivre vers Milos (en faisant une courte escale à Ios pour un déjeuner sur son micro port entre 2 bateaux rapides)
> Milos et sa caldera (grande baie intérieure correspondant au volcan d’origine dans lequel s’est engouffrée la mer à la suite d’une explosion sur un de ses flancs).
Le village de Klima (Milos)
Á Milos, il faut aller voir le magnifique village pieds dans l’eau de Klima, un faux air de Calanques ou de La Coriccella (sur l’ïle de Procida) ; celui de Plaka et son Kastro ; les rochers sculptés de Sarakiniko, leur blanc aveuglant et le turquoise de la mer ; et puis aussi le village de pécheurs de Pollonia.
Mais le plus beau de Milos se découvre par la mer. De nombreux bateaux (des voiliers navigants au moteur…) proposent des sorties à la journée permettant d’admirer des merveilles de la nature et de se baigner dans d’extraordinaires piscines d’eau claire.
Ceci fait, j’ai pris un énième bateau ultra-rapide* pour
> Santorin :
Malgré un temps brumeux, l’arrivée dans l’impressionnante et immense caldera de Santorin ne peut laisser indifférent. Le bateau contourne Néa Kameni (ilot de lave brune de création plus récente) et se dirige vers le port aménagé au pied de la falaise de 150m sur laquelle plusieurs villages aux maisons blanches et aux dômes bleu vif sont accrochés sur sa retombée. Site vraiment unique, sortez vos appareils photos.
Vue plongeante sur la caldera de Santorin
Ici, tout est hors de prix. Aussi je signale Costa Marina Villas légèrement à l’écart et au calme à 6’ de marche de la station centrale de bus de Fira (du port à Fira, le plus simple est de prendre le bus public) et où l’accueil et le professionnalisme de la jeune et belle Marina est relevé par tous.
Sur le chemin de Thira à Oia (Santorin)
A mon programme j’ai mis la ballade de 11km en crête de falaise qui mène de Fira à Oia : à faire absolument tant le paysage sur sa gauche est majestueux.
Grand classique: dôme d’église à Oia dominant la caldera de Santorin
Arrivée à Oia, après avoir pris le temps de flâner dans les ruelles étroites et de shooter mille vues magnifiques, j’ai descendu les 260 marches menant au petit port d’Ammoudi dans lequel je me suis baigné avant de remonter tout çà à pied en plein soleil.
Youngsenior sur le micro port d’Ammoudi (Santorin)
Puis au guidon de mon scooter, je suis parti voir le village de Megalochori ainsi que Red Beach. Superbes là aussi.
Red Beach (Santorin)
Le lendemain, visite du très beau village perché de Pyrgos qui domine toute l’île avant d’aller me poser à l’ombre d’une paillote sur la grande plage de sable et de gravier noir de Kamari.
La plage de Kamari (Santorin)
En fin d’après-midi, scooter rendu et valise récupérée chez Marina, je suis parti prendre Highspeed 6 direction Heraklion (Crète).
* 70 km/h! Et des accélérations incroyables. Comme on dit : « çà doit sucer » !
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