Après mes 3 mois en Amérique du Nord en 2012 (« AmericaOne »), je pars donc le 15 juillet pour un grand voyage de 10 semaines en Amérique du Sud (« AmericaDos »).
Ce voyage se passera pour une bonne part en altitude: 16 nuits à 3500m ou plus et nombre de passages en journée à des points hauts allant jusqu’à 5000m.
De plus, j’ai mis au programme quelques treks « costauds » avec des dénivelés positifs et négatifs quotidiens conséquents.
En préparant ce voyage très « challenging », j’ai lu pas mal de récits d’arrivées et de séjours dans l’Altiplano émanant de personnes ayant souffert du MAM (Mal Aigu des Montagnes) et de fil en aiguille j’ai découvert qu’il existait une discipline de la médecine du sport spécialisée en Médecine de Montagne (avec un Diplôme Universitaire etc…).
L’ARPE (Association pour la Recherche en Physiologie de l’Environnement), qui regroupe les quelques médecins de montagne, a édité un excellent guide (« Santé et Altitude », 4,50€ port compris) et organise des consultations spécialisées d’altitude: entretien sur le projet individuel, conseil sur la préparation physique et surtout proposition d’un test très intéressant permettant de déterminer votre prédisposition éventuelle au MAM: le « Test à l’Hypoxie » (= manque d’oxygène). Seules quelques villes de France ont la chance de bénéficier de consultations spécialisées d’altitude.
Infos sur l’ARPE et achat de ce guide ICI
On comprendra donc qu’à 65 ans bien sonnés, j’ai souhaité en avoir le coeur net (c’est le cas de le dire): ai-je des prédispositions au MAM? Fortes? Faibles? Nulles?
Ma chance est que l’Hôpital de Poissy-St Germain en Laye dispose d’une consultation spécialisée d’altitude (Docteurs Anne Jaffuel Nédelec et Bernard Donnou Tél : 01 39 27 53 70 ).
Après un entretien complet et beaucoup de conseils sur la meilleure façon de se préparer à « l’effet montagne » (Nota: je fais le Tour du Mont Blanc sur 11 jours en juin à titre de préparation physique…) ainsi qu’aux efforts physiques en altitude etc., j’ai « subi » le fameux test tant attendu: on s’assied sur un vélo d’entrainement, pose d’un masque étanche pour la gestion de l’apport d’oxygène (à un moment, on reçoit un air correspondant à une altitude de 4800m: je l’ai bien senti le manque d’O2…), pose de nombreux capteurs pour l’électrocardiogramme et 15mn à pédaler à différentes puissances sous l’oeil très attentif du médecin et de son assistant.
Résultat: c’est bon, je n’ai pas de prédisposition au MAM. Il me suffira de rester un peu calme les premiers jours à mon arrivée à Cusco avant de partir à l’assaut de la Cordilllera et du Machu Picchu…
Yes!
NB: j’ai aussi appris que le maté de coca et ce genre de boissons « préconisées » pour lutter contre le MAM, c’était une pure foutaise. Cà tombe bien: c’est dégueulasse à boire.
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